Comment une femme doit suivre sur la piste ?

Les danseuses ne doivent pas anticiper et doivent se laisser guider.
« C’est vrai que nous les filles lorsqu’on débute, les danseurs débutent aussi… Souvent en cours de danse, si l’ on n’anticipe pas, adieu le joli enchaînement et la répétition des passes qui fait qu’on les apprend. Ce qui n’est satisfaisant ni pour la danseuse, ni pour le danseur. Ensuite c’ est un défaut vite reproduit en soirée lorsqu’on est en face d’un danseur qui ne débute pas.
Et lorsqu’on ne débute plus, mais qu’on se retrouve en face d’un danseur dont on sait qu’il est émérité, c’ est terrible comme on est impressionné et que l’ on perd nos moyens »

Il est bien entendu que dès lors que vous désirez vous lancer sur la piste de danse, vous allez devoir danser avec un (ou une) partenaire. La danse de loisirs est non seulement faite pour s’amuser voire se défouler d’une journée de travail bien remplie, mais elle est socialement reconnue pour favoriser les relations entre les danseurs. Oui, mais qui dit relation dans la danse dit aussi séduction, plaisir et plus si affinités…

Le Secret de Suivre est peu connu des dames. Se laisser guider par le cavalier de manière simple et élégante a beaucoup d’importance. Certaines partenaires ne peuvent suivre le cavalier que dans les pas les plus simples ou les plus habituels, et il arrive souvent qu’un danseur veuille réaliser une jolie séquence et s’en voie empêché, conscient que sa partenaire ne pourra le seconder. Mon conseil aux dames qui en dansant désirent se laisser guider avec succès, est celui-ci :  » Apprenez les pas de base et leurs combinaisons possibles.  » Pour avoir du succès dans la danse, elles doivent pratiquer les pas longuement vers l’avant et vers l’arrière, de manière simple, sentie, essayant de délier le mouvement de leurs jambes au sol. Evitez toute rigidité dans le corps, et plus encore, de vous laisser tomber contre votre partenaire. Beaucoup de cavalières pourraient danser mieux mais se font pesantes « en étirant trop le bras ».

« Au delà de la technicité, de la performance et de la passion que l’on y développe, le Tango Argentin est une danse très introspective. Elle est à la fois généreuse et vaniteuse dans le sens où la disponibilité et l’écoute passent par la relation de soi. Un espace à soi que l’on partage avec un partenaire sur quelque chose de commun qui est la musique; un espace que l’on peut moduler à l’infini en fonction de ce que donne ou de ce que l’on accepte de l’autre. Voici trois espaces, le nôtre, celui du partenaire et celui de la danse que l’on choisi d’explorer, de développer de mener ou de conduire. Les rôles en Tango Argentin ne sont pas répartis, homme/femme, femme/homme, homme/homme ou femme/femme, chaque danseur peut danser, c’est tout. Ceci peut être confusant mais c’est surtout très riche. C’est une danse magnifique, et/mais très intellectuelle.

La Salsa est plus ludique, distrayante et surprenante. Elle est « simple » dans la mesure où elle est l’expression même d’une facette de notre personnalité sur laquelle le jeu peut s’installer. Elle peut être contradictoire, et cela me plaît beaucoup. » (Différence entre salsa et tango de Vogt-Bordure Anne)

J’espère que tout cela ne vous semble pas trop obscur.

Michel Haddad Mise à jour Mars 2001

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